Dragoș Pătrașcu
Graphiste / Dessinateur / Sculpteur
Biographie
Il est né en 1956 à Bârlad, ville historique de l’est de la Roumanie. Diplômé de la Faculté des Beaux-Arts de Iasi, il obtient, en 2004, le titre de docteur en esthétique avec la thèse “La philosophie de l’art dans l’esthétique d’Arthur Danto”. Il est professeur au département graphique de l’Université d’Art de Iasi. Sa création se manifeste dans de multiples directions, exprimées par l’utilisations des différentes techniques : dessin, gravure, peinture, illustration de livre, creations d’objets ou d’installations.
Ses œuvres sont exposées dans plusieurs musées d’art en Roumanie. Il est l’un des rares artistes roumains à qui un musée a été dédié par les autorités de l’État de son vivant. Il expose dans de nombreux pays, dont : Roumanie, France, Autriche, Italie, Israël, Canada, Allemagne, Hongrie, Brésil. Ses œuvres ont été récompensées par de nombreux prix dans des festivals et salons d’art. Il a été décoré en 2004 par la Présidence de la Roumanie de l’Ordre du “Mérite culturel” au rang de Chevalier pour l’ensemble de son activité artistique.
“Dessins. Fabriqué sur du papier d’emballage bon marché. Sur papier épais “ferme”. Sur planches de bois, linoléum, métal ou plexiglas. Sur toile. Sur papier artisanal rare. Sur les objets. Avec des objets. Sur feuilles braille. Sur le radeau. Sur des serviettes.
Des dessins et des peintures dont j’ai ressenti et ressens le besoin aigu de faire presque quotidiennement.
Dessins – aveux. Des dessins comme un “roman fleuve”. Des dessins comme des notes de discours qui ne seront jamais terminés.
La plongée en soi-même. La splendeur du doute. La peur, l’insécurité, générées par l’ombre. Cette morale du hasard qu’est l’humour. Échapper à l’hypnose culturelle, à la tyrannie invisible des tendances. La beauté. Aimer. La peur que la civilisation veuille autre chose que la culture. Intérêt pour le pouvoir du mot. L’attrait de la synthèse… le mixeur d’idées. Comme “les nuages au dessus des champs”.
Je sens l’illusion de la liberté me tapoter ironiquement sur l’épaule… Je continue à dessiner comme si cela avait des conséquences, comme si cela comptait.”